Protection communautaire

La question sur les droits humains dans les pays du tiers monde soulève un débat qui semble à être une utopique dans l’esprit même des gouvernants et gouvernés. Les crises de violentions des droits fondamentaux ne cessent de s’accentués tant sur le plan humain, éducatif, professionnel, social, sanitaire et économique. La répartition des ressources et l’équilibre social entre les hommes et femmes d’une part et garçons et filles de l’autre part  dans le milieu urbain ou rural ne cessent d’alimenter ne cessent d’engendrer les conséquences néfastes contre le développement durable des communautés. Dans les environnements instables sur le plan politique, sécuritaire et administratif, les violentions des droits humains sont généralisées généralement sur le genre en milieu rural. Comme c’est le cas de la République Démocratique du Congo qui depuis son indépendance, le pays ne cesse de s’effondrer.  Les différentes guerres nationales ou régionales ont y comme conséquences de multiples groupes armés qui terrorisent et violent constamment les droits humains. Notre  pays connait une crise totale compte tenues  des violations des droits de l’homme dans son ensemble par la continuité des conflits armés et politiques. Les femmes et filles rurales sont beaucoup plus marginalisées par rapport à leur nature comme l’a souligné la Commission de la condition de la femme de l’ONU qui s’est tenue à New York du 12 au 23 mars 2018 portant «sur les défis et les opportunités pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural».Le rôle et l’apport décisifs des femmes rurales, notamment autochtones, dans la promotion du développement agricole et rural, l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté en milieu rural est beaucoup plus solliciter.

Ces accidents résultent du fait que les femmes ne disposent pas d’un accès égal aux privilèges que jouissent les hommes et, plus particulièrement, aux soins de santé, permettant de leur sauver la vie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le nombre de victimes dans le monde s’élève à 600 000 morts par an et à huit millions, pour les cas de handicaps liés à la grossesse.

La malnutrition, souvent due à une discrimination fondée sur le sexe dans le domaine de la distribution alimentaire, peut avoir des incidences graves sur la santé des femmes et des filles. Un grand nombre de femmes souffrent d’anémie et de carence en iode qui accroît les risques de maladie, de complications pendant la grossesse et de mortalité maternelle. L’OMS estime que 50 % des femmes enceintes dans le monde souffrent d’anémie.

Dans les entités, localités et regroupements et secteurs où œuvre CEF-JDD à savoir dans la province de Maniema, Tanganyika, Haut Katanga, Sud-Kivu et Ituri l’absence des infrastructures sanitaires constitue un réel et grave danger pour les populations paysannes en générale et plus particulièrement les femmes, les filles et enfants qui normalement sont plus touchés par ce problème. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *